mercredi 26 octobre 2016

Harry Potter à l'école des sorciers, J.K. Rowling

« A compter de ce moment, Hermione devint amie avec Ron et Harry. Il se crée des liens particuliers lorsqu'on fait ensemble certaines choses. Abattre un troll de quatre mètres de haut, par exemple. »

Couverture : Harry Potter, Tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers

Résumé : Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l'entoure ? Et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis : Tout le monde connaît le célèbre Harry Potter. On a tous au moins vus un des films ou lus un des livres. On ne peut pas passer à côté de ce petit sorcier qui a grandit en même temps que toute une génération. C’est l’une des œuvres fantastiques les plus connus au monde. Je vous l’avoue, j’ai vuss tous les films un bon milliard de fois mais je me suis arrêter au tome 4 des livres (je sais, je sais, sacrilège…). J’ai donc décidé de m’y remettre, et bien sur, autant recommencer du début ! Voici donc mon avis du premier tome de Harry Potter !

Tout d’abord, la plume de l’auteure. J’ai beaucoup aimé le style de J.K. Rowling : léger, drôle, enfantin, magique. On se plonge facilement dans l’histoire.
En parlant d’histoire, l’intrigue est simple mais efficace. Un petit sorcier, connu dans tout le monde magique car il survit au plus ténébreux des sorciers. Ce petit sorcier apprend, à l’âge de 11 ans, qu’il n’est pas un simple garçon ordinaire. Et non, c’est un sorcier, et un sorcier célèbre. De plus, il est inscrit dans la meilleure école de magie du pays : Poudlard. Mais on y reviendra plus tard. Harry va donc découvrir le monde de la magie et se faire des amis. Mais il va devoir également rencontrer son grand ennemie : Lord Voldemort. L’intrigue est intéressante, on se laisse plongé dans l’histoire, c’est plein de suspense et on essaye, en même temps que Harry et ses amis, de savoir ce qui se passe.

Je vais donc vous parler de ce petit Harry Potter. C’est un personnage très attachant. Il n’a pas eu une vie facile et c’est peu dire : orphelin, il n’a jamais connu ses parents, son oncle et sa tante qui l’accueillent ne sont clairement pas une famille parfaite. Ils sont tout simplement exécrables avec lui. Son cousin n’est pas forcément mieux, un vrai gamin pourri gâté qui passe son temps à manger et faire des caprices. Et au milieu de tout cela, nous avons ce cher Harry qui essaye tant bien que mal de bien se comporter et de se trouver une place. Mais le jour de son onzième anniversaire, tout bascule. Il passe du cousin presque esclavager par sa famille, à un jeune sorcier célèbre. Mais il ne prend pas du tout la grosse tête. Harry est un personnage humble et modeste. Il est curieux, il veut en apprendre plus sur la magie et cela ne le dérange pas d’affirmer qu’il n’y connaît rien.
Sa première rencontre « magique », c’est Hagrid. Le demi-géant Hagrid qui ressemble presque au Père Noël mais sans le traîneau et le costume rouge. C’est un personnage adorable, extrêmement gentil, parfois pas très futé, mais un très bon ami pour Harry.
Harry rencontre ensuite la famille Weasley. Aaaah la famille Weasley ! Qu’est ce que j’aime cette famille ! Surtout les jumeaux, Fred et Georges, que je trouve juste hilarants. Il me font rire à chacune de leur apparition, il nous donne le sourire. Impossible de les différencier tous les deux ! Percy est un peu moins cool, pas très chaleureux et assez prétentieux. Puis vient ensuite notre cher Ron. Le premier ami de Harry (de son âge en tout cas) et le plus fidèle. Depuis leur rencontre, tous les deux deviennent inséparables. Ron explique à Harry tout ce qu’il sait, il lui fait découvrir le monde de la magie, notamment le Quidditch, et le traite comme quelqu’un de tout à fait normal. C’est vraiment un personnage que j’aime beaucoup. Il est un peu maladroit et drôle, mais il reste un personne d’une très grande gentillesse et loyal.
Ces deux-là rencontrent peu de temps après, Hermione Granger. Madame Je-sais-tout. Dans ce premier tome, il faut se l’avouer, elle est un peu agaçante ! C’est une fille qui étale toute sa science à qui veut l’entendre et qui fait des remontrances à tout le monde et notamment à Ron et Harry. Moi je l’admire beaucoup pour sa passion pour la connaissance. Elle adore étudier, apprendre et c’est quelqu’un de très intelligent. Je n’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi elle n’était pas allée à Serdaigle.
Ces trois là finissent par former un trio inséparable. Bon, Hermione a un peu de mal à se faire accepter au départ, ils ne partent pas sur de bonnes bases, notamment elle et Ron. Mais ils finissent tout de même par bien s’entendre et devenir amis. J’adore leur amitié. Je la trouve vraiment très belle. Il n’y a pas de leader, chacun à sa place de manière égalitaire.
J’ai aussi beaucoup aimé les autres personnages, comme Neville que je trouve adorable et plein de courage, Lee Jordan qui m’a bien fait rire avec ses commentaires pendant le match de Quidditch, et les professeurs. J’aime beaucoup le professeur McGonagall. Je trouve son cours passionnant et elle a une personnalité que j’aime beaucoup. C’est une femme sévère et charismatique mais également très gentille. J’aime bien aussi Mme Bibine, elle est assez marrante, tout comme Dumbledor (j’ai adoré le coup des chaussettes pour Noël!). Par contre, le professeur Rogue est flippant. On sent qu’il a quelque chose contre le pauvre Harry qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Mais c’est un personnage intéressant et intriguant. J’ai par contre, été un peu mitigée à propos du professeur Quirell. Au début, il est assez drôle quoiqu’un peu bizarre, mais j’ai eu du mal à m’attacher à lui. Surtout avec ce qui se passe à la fin !
En revanche, un personnage que je n’ai clairement pas aimé, c’est Draco Malefoy. C’est un garçon pourri gâté et arrogant. Il se croit supérieur aux autres et ça l’amuse d’humilier ses camarades. C’est un personnage auquel je n’ai vraiment pas réussi à m’attacher.

Voilà pour ce qui est des personnages ! Maintenant, nous allons parler de cette fameuse école de magie : Poudlard.

Poudlard est un lieu magique, et cela dans tous les sens du terme. J’adore cet endroit, ce décor, cet univers. Je pourrais passer des heures à me balader dans les couloirs, la salle commune, la bibliothèque, les salles de classe avec Harry. Les cours ont l’air tous passionnants, même ceux de Rogue. C’est un endroit qui se fait se sentir chez soi. On n’a aucunement l’impression que c’est une école, les cours mis à part. C’est lieu incroyable qui donne envie d’apprendre. Dans cette école, les élèves sont répartis, certes par année, mais également dans différentes maisons. Les fameuses maisons de Poudlard : Gryffondor, Serdaigle, Pouffsouffle et Serpentard. Chaque maison a ses propres valeurs. Gryffondor le courage, Serdaigle le savoir, Pouffsouffle la loyauté et Serpentard, l’ambition. Je trouve le concept vraiment bien trouvé, le fait de se baser sur des valeurs morales est vraiment bien trouvé même si, malheureusement, cela développe quelques préjugés comme on peut le voir avec les Serpentards qui sont forcément tous méchants et imbus d’eux-même. Je trouve cela dommage. Personnellement, ma maison préférée est Pouffsouffle. Même si c’est la moins importante, elle a des valeurs qui me tiennent beaucoup à coeur et c’est une maison où je me retrouve.

C’est donc un premier tome magique et léger, qui nous plonge dans l’univers de Harry à Poudlard. Hâte d’y retourner l’année suivante !

« La vérité est toujours belle et terrible. C'est pourquoi il faut l'aborder avec beaucoup de précautions. »

mardi 25 octobre 2016

Présentation de ma Lecture en cours

La Sirène
de Kiera Cass


Une fille au lourd secret.
Le garçon de ses rêves.
Un océan les sépare.


Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme ? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé. Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli ?

Lettre à Ménécée, Epicure

« Médite donc tous ces enseignements et tous ceux qui s’y rattachent, médite-les jour et nuit, à part toi et aussi en commun avec ton semblable. Si tu le fais, jamais tu n’éprouveras le moindre trouble en songe ou éveillé, et tu vivras comme un dieu parmi les hommes. Car un homme qui vit au milieu de biens impérissables ne ressemble en rien à un être mortel. »


Résumé : La Lettre à Ménécée est une lettre écrite par le philosophe Épicure à son disciple Ménécée. Le texte résume la doctrine éthique d'Épicure et propose une méthode pour atteindre le bonheur, en même temps qu'elle en précise les conditions. Avec la Lettre à Hérodote et la Lettre à Pythoclès, la Lettre à Ménécée fait partie des rares textes d'Épicure qui sont parvenus jusqu'aux modernes.

Mon avis : Epicure est un philosophe que j’aime beaucoup. Durant mes cours de philosophie, on m’a appris sa vision des choses et sa conception du monde. J’ai beaucoup aimé sa manière de concevoir le bonheur. Je me suis donc lancé dans sa fameuse Lettre à Ménécée où il détaille sa pensée.

Dans cette lettre, Epicure tente de nous apprendre à être heureux. Il nous explique que l’homme, pour atteindre le bonheur, doit se débarrasser de ses quatre plus grandes peurs : la peur des dieux, de la mort, de la souffrance et de ne pas pouvoir assouvir tous ses désirs. On peut penser que l’homme aurait plus de peurs que cela, ou alors d’autres plus importantes. Mais quand on y réfléchis, je trouve qu’il a réussis à réunir toutes les principales peurs de l’homme sous ces principaux grands axes.

Dans un premier temps, il nous explique donc qu’il n’y a pas à avoir peur des dieux. S’ils existent, ils ne se soucis point des hommes, ils mènent leur propre existence et leur colère ne va pas s’abattre sur nous. Les dieux sont inoffensifs, nous n’avons donc pas à les craindre.
Je suis plutôt d’accord avec lui. Personnellement, j’ajouterais que, si nous agissons avec de bonnes intentions, sans vouloir du mal aux autres et en faisant de notre mieux pour être quelqu’un de bien, nous n’avons donc pas à craindre la colère de(s) dieu(x). Et même si nous faisons certaines erreurs, les dieux n’attendent pas non plus la première occasion pour nous punir. L’erreur est humaine comme on dit. Nous n’avons donc pas à en avoir peur.

Dans un deuxième temps, il nous explique que nous n’avons pas à craindre la mort non plus. Car, quand on est vivant, elle est absente, et quand elle-même est là, nous ne sommes plus. Nous ratons constamment la rencontre avec la mort. Il n’y a donc pas de raison d’en avoir peur.
Je le rejoins de nouveau sur ce point. La mort peut paraître effrayante, elle est inconnue, nous ne savons pas ce qu’il va se passer. Mais il ne faut pas oublier que c’est une étape essentielle de notre existence. Quoiqu’il arrive, nous allons tous finir par mourir, c’est la clôture de la vie, et la vie ne peut exister sans elle. Ce serait donc comme avoir peur de la vie. Or, si la vie n’est pas à craindre, la mort non plus. Epicure ajoute que d’ailleurs, dans la vie, nous sommes confronter à des souffrances, or, dans la mort, nous ne sentons rien car nous ne somme plus. La mort n’a donc rien de menaçant, nous n’avons pas à la craindre.

Dans un troisième temps, il nous explique qu’il faut également se débarrasser de la peur de la souffrance. En effet, si la souffrance est de longue durée, elle reste supportable. Et si elle est extrêmement douloureuse, elle n’est que de courte durée. Dans tous les cas, nous pouvons l’endurer et nous n’avons pas à l’appréhender.
Il n’a également pas tort sur ce point. Toute souffrance a une fin. Nous n’avons que ce que nous pouvons supporter. La douleur est également quelque chose qui nous prouve que nous sommes vivants, qui nous permet d’apprécier les moments de plaisir et de bonheur. C’est aussi essentielle, indispensable, naturelle que la mort et la joie. Nous devons l’accepter et la surmonter.

Dans un quatrième et dernier temps, Epicure se penche sur l’assouvissement de nos désirs. Pour lui, tout se fait dans la modération. Nous devons assouvir nos désirs, cela nous procure du plaisir ainsi que de la joie. Mais nous ne devons pas assouvir des désirs à l’excès ni des désirs qui entraîneront de mauvaises conséquences.
Je suis totalement d’accord là-dessus (alors oui, vous allez me dire que je suis d’accord sur tout de toute manière, mais je n’y peux rien, je suis épicurienne!). Pour moi, assouvir un désir qui a de mauvaises conséquences, n’est pas utile, c’est totalement contre productif. Certes, vous êtes heureux sur le coup, mais les conséquences derrières ne valent pas le coup. S’il l’on veut être heureux sur le long terme, il faut savoir quel désir assouvir au bon moment.

Epicure conclue sur le fait que, pour se débarrasser de tout cela, il suffit tout simplement de… pratiquer la philosophie ! En suivant toutes les étapes que je vous ai expliqué plus haut, l’homme sera capable de « vivre comme un dieu parmi les hommes ». Je pense que cela ne coûte rien de tenter, vous ne croyez pas ? Alors essayez, analysez et dites moi ce que vous en pensez !

Présentation de ma Lecture en cours

Revanche
de Cat Clarke


La vie est injuste.

Jem Halliday est amoureuse de Kai,
son meilleur ami, qui est gay.
Pas vraiment l’idéal, mais Jam s’est faite à l’idée.

La vie est cruelle.

Une vidéo de Kai en compagnie d’un garçon
a été posté sur Internet.
Il ne l’a pas supporté et s’est suicidé.

Sa vie ne sera que vengeance.

Quoiqu’il en coûte, Jem a décidé de découvrir
qui sont les responsables et de les faire payer, un à un,

jusqu’au dernier...

dimanche 23 octobre 2016

Alice de l'Autre Côté du Miroir, Lewis Carroll

« - Je suis tout à fait d'accord, est la morale en est : "Soyez ce que vous voudriez sembler être" ou, pour le dire plus simplement, : "N'imaginez jamais ne pas être autrement que ce qu'il pourrait sembler aux autres que ce que vous étiez ou auriez pu être n'était autrement que ce qu'aurait pu autrement leur sembler être ce que vous étiez.".
- Je pense que je comprendrais mieux si je le voyais écrit, dit poliment Alice. Quand vous le dites, je n'arrive pas vraiment à suivre. »

Résultats de recherche d'images pour « alice au pays des merveilles gf flammarion »

Résumé : Né des histoires que racontait Lewis Carroll à des petites filles de son entourage, Alice au pays des Merveilles dévoile un univers poétique, où le bizarre est érigé en norme et où l'absurde règne en maître: alors qu'elle s'ennuie par un après-midi d'été, Alice part à la poursuite d'un Lapin blanc soucieux de ponctualité. La fillette est bientôt propulsée dans un monde onirique où elle croise le Chapelier fou, le chant sans tête, perpétuellement hilare, et la terrifiante Dame de coeur prise d'une folie de décapitation... Encouragé par l'accueil que reçoit son texte en 1865, Lewis Carroll lui donne une suite en 1871: De l'autre côté du miroir. Dans ce récit en forme de partie d'échecs, l'auteur continue d'interroger les rapports de la réalité et du rêve. Depuis, les innombrables lectures, reprises et adaptations des aventures d'Alice en ont fait un classique.

Mon avis : On se retrouve pour une nouvelle aventure avec la petite Alice ! Et oui, cette fois au lieu de passer par une petite porte, elle traverse un miroir, ce qui nous replonge dans le Pays des Merveilles.

Cette fois, l’intrigue se déroule sous forme de jeu d’échec. J’ai personnellement trouvé que c’était une idée de génie ! Malheureusement, je trouve qu’on a du mal à comprendre un peu ce qui se passe, on ne voit pas très bien l’objectif et on n’arrive pas à faire le lien entre le jeu et l’histoire. Mais d’un autre côté, si on avait compris, cela n’aurait pas été le Pays des Merveilles… C’est donc totalement fidèle au style de l’auteur.
On retrouve certains personnages du précédent tome et on en rencontre de nouveaux. Ils sont toujours aussi bizarres, toujours aussi spéciaux. Je vous avoue que j’ai du mal à vous en faire une description ou une quelconque explication, je peux simplement vous dire que je les aime beaucoup, notamment le Cavalier Blanc à la fin.
Un petit plus par rapport à l’histoire précédente, c’est les jeux de mots. Ils m’ont bien fait rire, c’était plutôt bien trouvé. Par contre, j’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de chansons et de poèmes mais bon, ce n’est pas non plus un gros défaut.

Je vous avoue que j’ai préféré le premier tome, même si celui-ci était très bien. L’ambiance du premier m’a un peu plus plu. J’ai été un peu triste de devoir quitter Alice et son univers mais très contente de l’avoir enfin découvert. C’est une lecture que je recommande à tous, petits et grands, il ne faut pas passer à côté !

jeudi 20 octobre 2016

Alice au Pays des Merveilles, Lewis Carroll

« Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un ? »

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Résumé : Né des histoires que racontait Lewis Carroll à des petites filles de son entourage, Alice au pays des Merveilles dévoile un univers poétique, où le bizarre est érigé en norme et où l'absurde règne en maître: alors qu'elle s'ennuie par un après-midi d'été, Alice part à la poursuite d'un Lapin blanc soucieux de ponctualité. La fillette est bientôt propulsée dans un monde onirique où elle croise le Chapelier fou, le chant sans tête, perpétuellement hilare, et la terrifiante Dame de coeur prise d'une folie de décapitation... Encouragé par l'accueil que reçoit son texte en 1865, Lewis Carroll lui donne une suite en 1871: De l'autre côté du miroir. Dans ce récit en forme de partie d'échecs, l'auteur continue d'interroger les rapports de la réalité et du rêve. Depuis, les innombrables lectures, reprises et adaptations des aventures d'Alice en ont fait un classique.

Mon avis : Alice au Pays des Merveilles et l’un des contes les plus connus dans le monde entier. Mais aussi le plus farfelue. Il a inspiré de nombreuses réécritures ainsi que des films. Personnellement, j’ai adoré les films de Tim Burton et de Disney (même si ce dernier était tout de même un peu plus… flippant). Je me suis donc dis, autant lire l’œuvre originale ! Et voici donc ce que j’en ai pensé.

Tout d’abord, je trouve que le personnage d’Alice est très original. Elle est un peu bizarre, dans le sens où elle est spéciale. C’est une petite fille qui parle souvent toute seule et elle a des réflexions atypiques au vu de son âge. C’est vraiment un personnage très intéressant, que j’ai un peu de mal à définir. C’est une petite fille qui se pose tout plein de questions, qui est curieuse de tout et qui regarde les choses d’un œil innocent mais également critique.

Les autres personnages aussi sont plutôt hors du commun. Ils ont leur propre univers, leur propre façon de penser. J’ai adoré le Lapin Blanc, le Chapelier Fou, le Lièvre de Mars ou encore le Chat de Chechire. Le Lapin Blanc est assez drôle, surtout avec l’histoire du « monstre » dans la maison. Le Chapelier Fou et le Lièvre de Mars ont leur propre univers avec l’heure du thé qui s’étend à l’infini (merci mr. Le Temps!). Mais je pense que celui que je préfère est le fameux Chat de Chechire. Il est est différent des autres, c’est celui qui a le discours le plus « sensé ».
Ce sont vraiment des personnages que j’ai beaucoup aimé mais que je n’arrive toujours pas à cerner au jour d’aujourd’hui. Je les ai vus dans le Disney et dans les films et pourtant, j’ai encore du mal à les comprendre vraiment. Et c’est cela qui me fascine dans l’histoire de la petite Alice, c’est qu’il m’émerveille encore, il m’intrigue toujoursL’intrigue elle-même est complètement décousue, il n’y a techniquement aucun sens à ce qui se passe et pourtant, il y a une sorte de lien entre les événements, on suit Alice le long de sa découverte de ce monde. On a toujours des questions : que cela signifie ? Est-ce un rêve ou une réalité ? Est-ce une métaphore ? Métaphore de quoi, de qui ? L’univers du Pays des Merveilles est encore un mystère. Il est totalement loufoque, magique, débridé de sens. C’est vraiment une œuvre qui me fascine beaucoup et que je conseille vivement.

« - Oh ! cela tu ne peux pas l'éviter, dit le Chat, nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle. »

dimanche 16 octobre 2016

C'est Lundi ! Que Lisez-vous ?

Hello les amis !

Ca fait un petit moment que ne publie pas de Lundi Lecture et je m’en excuse, mais avec les cours j’ai un peu de mal à le caser. Mais je crois avoir trouver une solution donc on verra bien si ça marche !

Côté lecture, je suis en plein dans Héros qui comme Ulysse, une anthologie composée par Isabelle Périer et Fabien Clavel ! J’aime beaucoup pour le moment, je trouve ça captivant et fascinant, je vous le conseille vivement !


Et vous, que lisez-vous ?


Présentation de ma Lecture en cours

Héros qui comme Ulysse

Couverture Héros qui comme Ulysse
Titre: Héros qui comme Ulysse
Auteurs: Fabien Clavel et Isabelle Périer
Maison d'Edition: GF Flammarion
Date de sortie: 2016
Ils ont pour nom Hercule, Perceval, Jean Valjean ou Superman ; ils combattent une hydre géante, un chevalier déloyal ou l’injustice des hommes. Depuis l’épopée antique jusqu’aux dernières générations de jeux vidéos, les héros sont de tous les temps. Dotés d’une force ou d’un caractère exceptionnels, ils accomplissent des exploits extraordinaires et combattent l’ennemi – figure du Mal ou des Ténèbres – pour en libérer l’humanité qui les érige en exemples. Et chaque époque d’inventer son modèle, grâce auquel se comprend l’Histoire et se construit l’avenir. Une chose est sûre : héros et héroïnes n’ont pas fini de nous fasciner !

vendredi 14 octobre 2016

Le Trône de Fer, Intégrale 1, G.R.R. Martin

« Lorsqu'on s'amuse au jeu des trônes, il faut vaincre au périr, il n'y a pas de moyen terme. » Cercei Lannister


Résumé : Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer, tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors s'en sortiront indemnes ...

Mon avis : Étant une fan de la série Game of Thrones, je ne pouvais que lire les livres. J’ai donc emprunter à ma meilleure amie son exemplaire (puis j’ai acheter le mien par la suite) et je me suis attelé à la lecture du premier intégral ! Etant donné la complexité de l’histoire et le nombre de personnages, je vais changé ma présentation de ma chronique pour cette fois.

Les personnages:

Les Stark:

Les Stark sont la définition même de la famille parfaite. Un homme droit et juste, qui ne jure que par l’honneur et la justice, une femme aimante qui ne vit que pour ses enfants qui sont eux-mêmes comme leurs parents.

Ned est donc un homme d’honneur. Je dirais que c’est le personnage qui représente l’homme idéal dans le livre. Il aime réellement sa femme, d’un véritable amour même si c’est un mariage arrangé, il aime ses enfants et leur donne la meilleure éducation possible. Il élève même son fils bâtard comme son fils légitime alors qu’il aurait pu tout simplement l’abandonner à sa mère. Il se bat pour la justice et la vérité, c’est un homme idéaliste qui ne jure que par l’honneur et n’agit qu’en fonction de ce que sa conscience lui dit de faire. C’est malheureusement cela qui va l’embrigader dans des ennuis. J’aurais trouvé cela admirable s’il avait choisit de ne suivre que son honneur quitte à mourir pour la vérité, mais le fait qu’il y renonce à la fin gâche totalement la portée du message et du personnage.
Catelyn est un personnage qui aurait pu avoir une certaine influence, du pouvoir, si elle ne vivait pas qu’à travers son mari et ses enfants. C’est vraiment dommage mais tout ce qu’elle fait, ce qu’elle pense, ce n’est qu’en fonction de Ned et de ses enfants. C’est d’ailleurs ce qui va créer autant de problèmes et qui va sceller le destin de son mari. C’est un personnage qui n’existe qu’à travers les autres et cela se remarque à la manière dont elle est injuste envers Jon : ce n’est pas son enfant à elle donc elle décide de l’ignorer voire de mettre dehors dès qu’elle en a l’occasion. Elle refuse que ses enfants nouent de vrais liens avec lui et elle fait en sorte que tout le monde se souviennent bien que ce n’est pas son fils, que ce n’est pas le fils légitime de Ned. C’est un personnage que je n’ai pas apprécié pour cela.

Maintenant, nous allons parler des enfants dans leur ordre de naissance.

On commence donc par Robb, l’aîné et héritier légitime des Stark. C’est la fierté de la famille, son père tout craché mais, bien sur, avec une ressemblance frappante avec sa mère. C’est le fils parfait, l’homme de la famille en l’absence de son père qui agit comme lui et qui réussit tout comme il faut. Il est limite adulé par sa mère, ce qui le rend un peu pompeux.
Vient ensuite Jon, même si ce n’est pas son enfant légitime. Je vous avoue que j’aime beaucoup le personnage dans la série mais un peu moins dans le livre. Dans ce premier tome, Jon est un adolescent qui veut faire ses preuves, qui veut montrer au monde qu’il mérite qu’on le voit comme le fils de son père. Il est parfois un peu colérique au début, ce qui se comprend. Mais quand il va au Mur, je le trouve un peu agaçant. Eh oui sacrilège, j’ai dis un peu de mal du grand et beau Jon Snow… Mais il faut admettre qu’il se sent un peu trop supérieur à ses frères du Mur, voire qu’il les méprise parfois et je trouve cela injuste de sa part. Lui qui a vécu dans l’injustice, dans un endroit où il était sans cesse jugé à cause de sa naissance et non à cause de ses actes ou même de sa personnalité, il se permet de faire pareil. Il n’est pas non plus content de la manière dont on le traite mais d’un côté, il ne faut pas qu’il oublie qu’il a renoncé à tout titre en arrivant au Mur, qu’il est au même niveau que tout le monde. Alors certes Ser Allister est injuste envers lui mais c’est parce qu’il s’est donné de l’importance dès le départ.
La suivante est Sansa, l’aînée des deux filles. Beaucoup de personnes ne l’apprécient pas dans ce premier tome/ première saison (moi-même je dois avouer l’avoir trouvé un peu lourde dans la série…), mais je trouve que le personnage dans le livre est plus appréciable. Sansa est une jeune fille de bonne famille, bien-née, bien élevée, qui voit la vie en rose. Elle a une vision très naïve du monde et des gens. Mais je trouve cela normal de la part d’une jeune fille 11 ans qui aime les ballades d’amour. Elle n’a jamais vécu dans la misère ni dans un environnement peuplé de problèmes, de corruption et intrigues en tout genre. La famille des Stark est réputée pour être une grande famille bonne et juste et c’est donc normal que Sansa ne comprenne pas tout ce qui se passe à Port- Réal. De plus, elle se fait tout de même manipuler par la reine qu’elle tient en haute estime, et encore, elle finit peu à peu par comprendre que quelque chose ne va pas, elle essaye d’arranger les choses avec le plus de diplomatie possible. Du haut de ses 11 ans, elle agit tout de même au mieux, de la seule manière qu’elle connaît, qu’on lui a apprise. On lui reproche également d’être tombée amoureuse de Joffrey mais si on regarde bien, elle ne sait pas à quel point il peut être mauvais, elle ne connaît que les bons côtés qu’il lui montre et finit par prendre conscience de ce qu’il est réellement que quand il lui montre son véritable visage. C’est donc un personnage que j’ai tout de même apprécié.
Vient ensuite Arya, ma Stark préférée ! C’est vraiment un personnage que j’aime beaucoup. Contrairement à sa grande sœur, c’est une petite rebelle qui ne prend pas conscience de son rang dans la société. La broderie et les fleurs ? Sûrement pas ! C’est bon pour les filles comme sa sœur mais pas pour elle. Arya est une fille qui veut prouver qu’elle a autant de compétences que ses frères et son père. C’est une battante qui est faite pour les manier une épée plutôt que du fil et des aiguilles. Elle n’a pas un caractère facile mais je la trouve très rationnelle et mature pour son âge. Elle semble être plus perspicace, elle semble se rendre compte de plus de choses que Sansa qui ne voit la vie que comme une chanson d’amour. C’est pour cela je pense qu’elles s’entendent aussi mal. Elles voient la vie de manière totalement différente : Sansa se plaît dans le rôle qu’on lui demande de tenir, elle est heureuse à sa place, tandis qu’Arya veut plus, elle veut qu’on la reconnaisse pour ce qu’elle est vraiment, elle veut se faire entendre. Et chacune n’arrive pas à comprendre le point de vue de l’autre. Cela explique aussi pourquoi Arya est si proche de Jon. Je pense qu’ils se pensent tous les deux dans la même situation, ils veulent tous les deux faire leurs preuves. J’ai d’ailleurs adoré leur relation, je les trouve adorables tous les deux et super touchant. J’étais triste de les voir se séparer.
Après Arya, nous retrouvons Bran. Je suis un peu mitigée concernant ce personnage. Je trouve que c’est un personnage assez spécial, un adulte dans un corps d’un petit enfant. Alors au début, on le trouve très attachant, surtout avec sa manie à toujours vouloir grimper partout. La manière dont il décrit la scène entre Cercei et Jamie montre également que c’est un petit garçon qui ne comprend pas la signification de ce à quoi il assiste. Mais d’un autre côté, à partir du moment où il perd l’usage de ses jambes, il prend 10 ans d’un coup. Il devient tout à coup complètement détaché, froid. On s’attache tout de suite moins à lui même si on compatis pour ce qu’il lui est arrivé. C’est vraiment un personnage étrange.
Et pour finir, nous avons le petit Rickon. Le plus petit de la famille, celui qui semble avoir le moins d’importance. Pourtant, il m’a plus touché que Bran. Le fait qu’il soit aussi en colère que tout le monde parte, qu’il se sente triste et délaissé m’a fait de la peine. C’est dommage qu’il ne soit pas plus développé que cela.

Les Lannister:

Si les Stark sont l’image d’une famille parfaite, celle des Lannister est celle de l’ambition et de l’arrogance. C’est la famille la plus riche et influente de Westeros, celle qui a le plus de prestige mais qui suscite le plus de méfiance voire de mépris. Je trouve d’ailleurs que Eddard Stark se focalise un peu trop sur eux et que ses « partisans » ne rate pas une occasion de les dénigrer.

Jamie est celui qui a le plus d’ambiguïté. D’un côté, je comprend son geste de régicide, après tout, son roi mettait le royaume en danger, il agit pour lui et non pas par vengeance ou autre motivation personnelle. C’est vrai que quand Ned le retrouve sur le trône, on peut se demander quel a été sa réelle motivation, mais s’il avait vraiment voulut le trône, il aurait pu l’avoir mais il y a renoncer. Il a certes juré fidélité mais d’un autre côté, il a surtout juré fidélité au royaume et il a du faire un choix entre les deux. Je trouve son geste assez courageux (même si frapper dans le dos est assez lâche…), cela n’a pas du être une décision facile. Moi ce que je lui reproche, c’est le fait qu’il ai pousser ce pauvre Bran. Je ne lui reproche même pas le fait de pratiquer l’inceste, à la limite, il fait ce qu’il veut. Mais il aurait au moins pu trouver une autre solution que de condamné un pauvre gamin qui n’a même pas compris ce qui se passait à une mort presque certaine ou dans le meilleur des cas, à une paralysie à vie. Il a tout de suite chercher à le tuer. Et c’est le fait qu’il soit prêt à tuer un enfant de sang-froid, que ce soit sa première solution et qu’il n’en cherche pas une, qui me gêne chez ce personnage.
Cercei me met aussi mal à l’aise. Ce n’est pas non plus à cause du fait qu’elle est incestueuse, mais c’est sa personnalité en générale. C’est quelqu’un d’assez froid, arrogant voire de perfide. On sent que tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle dit, est faux ou sous-entend autre chose. Mais malgré cela, j’avoue que j’admire un peu le pouvoir qu’elle exerce sur tout le monde. C’est une femme forte, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, même par le roi lui-même. Elle lui répond, quitte à se faire frapper par la suite, mais elle répond tout de même. Elle a su se faire une certaine place, su mettre les bonnes personnes dans sa poche afin de régner un peu à sa manière. C’est une femme très intelligente, manipulatrice certes, mais douée.
Tyrion est le Lannister que je préfère. Il est rejeté par tout le monde, méprisé de tous et mène une vie de débauché, mais c’est quelqu’un qui a un esprit aussi affiné qu’une lame. Il a tout de suite su avec quels armes se défendre contre les autres et il s’en sert très bien. Je trouve qu’il est doué d’une grande intelligence, il arrive à se sortir de tous les pétrins dans lesquels on le fourre injustement. C’est un personnage aussi très rationnel, très terre à terre. Il est tout à fait conscient de sa condition et de ce qu’elle implique et il décide de faire avec, de l’accepter et de vivre en conséquence contrairement par exemple à Jon Snow qui n’a jamais vraiment accepté son statut de bâtard. Je l’aime beaucoup pour cela.
Tywin est, pour moi, le pire de tous. Il est imbu de lui-même, fier et arrogant. Il pense que tout lui ai du ou sinon, que tout à un prix. Il rejette et méprise tout ce qui ne lui convient pas, jusqu’à son propre fils et utilise tout le monde pour son propre intérêt. Pour moi, c’est un personnage méprisable.

Les Baratheon:

La famille Baratheon est la famille royale actuelle de Westeros. Personnellement, je trouve que c’est pourtant celle qui a le moins de prestige.

Robert, pour moi, fait honte à la famille. C’est le roi, celui qui a prit le trône aux Targaryen, il est censé être quelqu’un d’imposant et de respectable. Mais il n’en est rien. Il passe son temps à boire et tromper sa femme, il ne se préoccupe pas de son pays ni même de sa famille. D’ailleurs, pour moi, le trône ne devait même pas lui revenir. Ce n’est pas lui qui a tuer le roi, ce n’est pas lui qui a vraiment mener la bataille. Lui n’a fait que se venger de Raeghar qui lui a piquer sa fiancé. Il est puéril et pathétique. C’est vraiment un personnage que je n’ai pas aimé du tout. La manière dont il traite sa femme est inadmissible. Je comprend qu’il aime encore et toujours Lyanna et c’est vrai que c’est beau de l’aimer encore après toutes ses années et qu’il n’ai pas choisi d’épouser Cercei, mais ce n’est pas une raison pour la mépriser de la sorte, ce n’est pas une raison pour la maltraitée. Elle-même n’a pas voulut l’épouser. Et même s’il ne l’aime pas, ce n’est pas une raison pour ne pas être correct envers elle.
Je n’ai pas non plus aimé son fils, Joffrey. Il est arrogant et fier, c’est vrai petit gosse de riche qui se croit tout permis. C’est aussi un vrai lâche, qui n’hésite pas à demander miséricorde quand il se sent en danger mais ensuite de se venger derrière, dès qu’il récupère les avantages de son statut. C’est aussi quelqu’un d’hypocrite, qui fait croire à Sansa qu’il l’apprécie et qui lui fait des yeux mais qui n’hésite pas à mépriser Arya et à vouloir lui faire du mal.

Renly également, est un personnage que je n’ai pas tant apprécié que cela. C’est quelqu’un de nonchalant, qui prend tout à la légère et qui n’hésite pas à vouloir se proclamer roi dès l’instant même où son frère est mourant.

Les Targaryen:

Les Targaryen est la famille la plus redoutée. C’est une longue lignée de rois qui a régné sur le royaume pendant plusieurs générations mais qui a prit fin quand Aerys, surnommé le Roi Fou, tombe sous le coup de Jamie Lannister.
Alors certes, c’est vrai que le roi avait perdu la raison et qu’il a mit en danger tout le royaume, mais je trouve que de là à exterminer toute la lignée, femmes et enfants inclus, c’était injuste et illégitime. Le reste de la famille n’avait rien à voir avec les décisions et les actes du Roi Fou, et ils n’avaient pas à payer pour cela.

Viserys en revanche, on s’en serait bien passé. C’est un personnage que je n’ai vraiment pas apprécié. Je comprend qu’il veuille récupéré son royaume, après tout, c’est vrai, il est l’héritier légitime du trône ; mais le fait qu’il pense du coup que tout lui est du, démontre qu’il ne fera pas un bon roi. Il passe son temps à dire qu’il est le roi, que c’est lui l’héritier légitime et que le trône lui revient de droit, mais il n’agit pas en roi. Il ne se préoccupe de personne, il n’est pas diplomate. Sa plus grande erreur est de ne pas avoir considéré Khal Drogo comme un égal, ni sa sœur.

D’ailleurs sa sœur, Daenerys, est un personnage que j’ai beaucoup aimé. C’est un personnage doux au début, elle est tout simplement gentille, sans pourtant être naïve. Elle prend conscience de ce que son mariage est réellement (à savoir un marché entre son frère et son mari) et elle tente d’agir au mieux. Elle montre toutes les qualités d’une bonne reine. Elle prend à coeur la condition de son peuple, elle fait des efforts pour apprendre cette nouvelle culture, contrairement à son frère. Elle est aussi diplomate, elle fait en sorte de réparer les erreurs de son frère et prend le rôle de tampon entre lui et les Dothrakis. C’est aussi une bonne épouse, qui fait en sorte de combler son mari comme le veut la culture. J’aime beaucoup la relation qu’ils développent.

Dothrakis:

Les Dothrakis sont un peuple très particulier que l’on peut qualifié de sauvage pour le coup (mais pas dans le mauvais sens du terme, je tient à le préciser). C’est un peuple qui vénère le cheval et qui vit en horde. C’est une culture assez spéciale mais tout de même fascinante.

Khal Drogo, le mari de Danearys et Khal de la horde, est un personnage que j’aime beaucoup. Bon la première fois qu’on le voit, c’est vrai qu’il n’a pas l’air très chaleureux et comme il a accepté de vendre une armée contre une femme, on peut penser que ce n’est pas un homme très sympa. Mais, quand on apprend à le connaître en même temps que Daenerys, on se rend compte que ce n’est pas un « sauvage », une grosse brute épaisse qui maltraite son peuple ou autre. Non, c’est un chef de horde juste, qui respecte des règles tout simplement différentes des nôtres. De plus, le fait qu’il fasse des efforts avec Daenerys montre qu’il n’est pas fermé d’esprit (contrairement à Viserys…). Il apprend peu à peu à la connaître à sa manière et à l’aimer. Il l’estime aussi énormément et ont une relation beaucoup plus profonde et authentique de Cercei et Robbert.
Jorah Mormont est aussi un personnage que j’ai beaucoup aimé. Il est d’une grande aide pour Daenerys et il lui ai totalement fidèle (ou presque…). On sent qu’elle peut compter sur lui. C’est aussi un homme réfléchis et qui sait bien manier l’épée.

Les intrigues:

Il y a plusieurs intrigues dans ce premier tome. Elles se recoupent de temps à autre puis se sépare, ce qui n’est pas facile du coup à chroniquer. Mais je vais tenter de le faire en premier chaque point de vue de manière séparé.

Point de vue de Ned Stark:

Le point de vue de Ned Stark concerne… Ned Stark ! Ce qui est plutôt logique vous me direz… Mais elle concerne également les intrigues du royaume, notamment les principales intrigues autour de la manière dont le royaume est dirigé.
J’ai trouvé son point de vue très intéressant. On en apprend beaucoup sur l’histoire de Westeros, sur l’histoire des différentes familles et sur le contexte politique actuel. On a un roi qui fatigue et qui se désintéresse complètement de son royaume. Clairement, à partir du moment où Ned arrive à Port-Réal, c’est à lui que lui revient tout le boulot de faire tourner le royaume. On se rend compte à quel point dirigé tout un pays est chose complexe et épuisante. De plus, Cercei ainsi que sa famille convoite le trône et tentent de se l’approprier définitivement, ce qui ajoute une menace sur la tête de Ned qui fouille un peu trop dans des histoires qui ne le regarde pas. Je comprend qu’il ai voulut découvrir qui a voulut assassiner Lord Arryn, son prédécesseur en tant que Main du Roi, mais il aurait du être plus discret et malin. Il a accordé sa confiance aux personnes qu’il n’aurait pas du, alors même qu’on l’avait prévenu à plusieurs reprises. C’est un homme qui a beaucoup trop d’honneur pour survivre à la vie dans la capitale et qui a attirer un peu trop le regard sur lui. Son envie de confondre les Lannister s’est retourné contre lui. Néanmoins, toute la partie où il enquête est très intéressante, on en apprend plus sur les différentes maisons, ce qui nous permet d’un peu mieux nous situer et de comprendre les enjeux de ce monde complexe.

Point de vue de Jon Snow:

Le point de vue de Jon Snow fait partie de ceux que j’ai trouvé le moins intéressant. J’aime beaucoup l’idée de la Garde de Nuit, le fait qu’ils prêtent serment et qu’ils soient totalement neutre face aux intrigues qui concernent les grandes maisons. Pour eux, ils servent le royaume tout entier sans faire de différence, leur seul ennemie se trouve à l’extérieur du Mur. Mais ce qui se passe en réalité ne m’a pas autant intéresser que ce qui se passe ailleurs. On assiste à la formation de Jon, on nous explique l’histoire et le fonctionnement de la Garde de Nuit mais sans plus, il ne se passe pas grand-chose. En plus de cela, Jon n’est pas très agréable à vivre, il se plaint souvent de sa condition alors qu’au fond, c’est tout de même lui qui s’est porté volontaire pour entrer dans la Garde. Par contre, j’ai bien aimé la partie avec le Marcheur Blanc, les corps retrouvés. J’ai trouvé cela intriguant, on veut en savoir davantage sur ce qui se passe.

Point de vue de Sansa Stark:

J’ai bien aimé le fait d’avoir un autre point de vue sur la vie à la cour, autre que celui de Ned. Cela nous montre les bons côtés que peuvent avoir cette vie à la capitale. On y voit les bons moments que passe Sansa en compagnie de la princesse Marcella et de la reine, les grandes fêtes, notamment celle en l’honneur de son père. Tout se passe très bien pour Sansa, c’est comme dans un rêve pour elle, ce qui contraste avec le point de vue de son père et de sa sœur qui, eux, regrettent Winterfell. J’ai trouvé cela bien d’avoir ce point de vue là même s’il reste très naïf sur le début.

Point de vue d’Arya Stark:

En plus d’avoir celui de sa sœur et de son père, nous avons également le point de vue de la petite Arya. J’ai trouvé son point de vue assez intéressant, car il permet de comprendre certaines choses au sujet de la mort de Lord Arryn et nous donne un autre regard sur ce qui se passe à Port-Royal. On y voit les bas-fonds, les endroits les plus sombres de la capitale. On assiste également à la manière dont la « noblesse » se comportent vis-à-vis du peuple, notamment les gardes. On voit à quel point le peuple vit mal et est mal dirigé. J’ai adoré ses moments de leçon de « danse » avec son maître à danser ! J’ai trouvé ça très poétique et inspirant. En plus Sirio Forel est un très beau personnage, un peu farfelu aux premiers abords, mais doté d’une sagesse particulière et d’une grande perspicacité. Arya également est très perspicace et mature pour son âge.

Point de vue de Bran Stark:

Quand tout le monde quitte Winterfell, il reste tout de même Bran pour nous tenir au courant de ce qui se passe au Nord. C’est un personnage particulier avec un point de vue assez particulier aussi. J’ai bien aimé ses rêves que je trouve super intriguant, on a envie d’en savoir plus à leurs sujets. On sait que ce ne sont que des rêves mais d’un côté, à la manière dont cela à de l’importance, on se doute que c’est plus que cela. Le passage avec les sauvageons aussi est pas mal, j’ai bien aimé.

Point de vue de Catelyn Stark:

C’est l’un des points de vue que j’ai le moins apprécié. Notamment parce que j’ai eu du mal à aimé le personnage. Je n’ai pas été d’accord avec la moitié des décisions qu’elle a prises. Même si son intrigue est captivante et plein de rebondissements, je n’ai pas trop aimé ce qui s’est passé. Mais si on laisse de côté le personnage central de ce point de vue, c’est tout de même une intrigue intéressante qui nous permet de voir le côté des Stark et des prétendus « rebelles » du royaume dans la guerre.

Point de vue de Daenerys Targaryen:

Je pense que c’est le point de vue que je préfère. J’ai beaucoup aimé ce qui se passe, du début à la fin, je ne me suis pas du tout ennuyée ni trouvé cela long. On apprend beaucoup de choses sur la culture des Dothrakis et je trouve ça passionnant. Daenerys est un personnage fascinant, tout comme Khal Drogo et l’histoire en elle-même est très différente de ce qu’on peut trouver habituellement dans les livres. On assiste à son évolution sous forme de voyage, une petite fille craintive sous l’emprise de son frère qui devient une grande reine charismatique. C’est une femme qui gagne le respect des autres en étant quelqu’un d’empathique, compatissante, curieuse et ouverte d’esprit. Son évolution est inspirante, c’est une sorte de modèle que les autres devraient prendre sur elle. Elle arrive à adopter la culture des Dothrakis sans pour autant oublier ses propres valeurs à elle. C’est une femme qui mérite le trône qui lui revient de droit.

Point de vue de Tyrion Lannister:

Le point de vue de Tyrion est celui que je préfère avec celui de Daenerys. Ils se passent beaucoup de choses intéressantes, on comprend pas mal de choses à propos du meurtre de Lord Arryn et de la tentative de meurtre sur le petit Bran. Ce point de vue permet également d’introduire le personnage de Twyin qui est tout de même un personnage important. On peut, grâce à Tyrion de voir à peu près les deux camps de la guerre (le côté Arryn/ Stark contre celui des Lannister). C’est celui qui a le plus voyager, on le voit à Winterfell, au Mur, dans le camp des Stark puis celui des Lannister. Cela nous donne une certaine vue d’ensemble et l’intrigue est donc pleine de rebondissements. C’est un point de vue que j’ai beaucoup apprécié tout comme son personnage.

De manière générale, j’ai trouvé le style de l’auteur assez original, j’ai été un peu perturbé au départ, ayant du mal à me situer. Certains passages sont également un peu lourd ou long mais ça reste néanmoins un roman très intéressant, qui aborde des sujets assez lourds avec beaucoup de talent, dont j’ai beaucoup aimé me plonger. Vivement la suite !

jeudi 6 octobre 2016

Présentation de ma Lecture en cours

Witch Song
d’Amber Argyle

Couverture de Witch Song, Tome 1 : Witch Song
Titre: Witch Song
Auteur: Amber Argyle
Maison d'édition: Lumen
Date de sortie: 28 Août 2014

Dans les profondeurs de la forêt, à l’abri de la haine des habitants du village voisin, Brusenna mène une existence paisible aux côtés de sa mère. Elle sait simplement qu’elle est une sorcière, une des Gardiennes de la nature qui contrôlent les éléments par la force de leur chant. Quand, un matin, sa mère l’abandonne pour aller combattre un ennemi dont elle ignore tout, le monde de Brusenna bascule. Jeune et sans expérience, elle se retrouve seule dans un pays ravagé par la sécheresse, où se lève le vent de la guerre. Les Chasseurs ne tardent pas à la débusquer, car elle est désormais la dernière. La dernière des sorcières. Avec une seule mission : survivre. Et un seul allié, le Protecteur chargé de l’amener à bon port. La dernière des sorcières parviendra-t-elle à empêcher leur chant de s’éteindre ? Sous la plume ensorcelante d’Amber Argyle, suivez Brusenna sur les routes d’un monde menacé, dans une quête où ses choix peuvent sauver ou condamner les Hommes !

samedi 1 octobre 2016

Bilan du mois de Septembre

Bilan du mois de…
Septembre !

Image de autumn, october, and fall


PARUTIONS :


6 Septembre: Nouvelles de Poudlard: Pouvoirs Politiques et Esprits Frappeurs Enquiquinants de J.K. Rowling (VF) / Nouvelles de Poudlard: Héroïsmes, Tribulations et Passe-Temps Dangereux de J.K. Rowling (VF) / Nouvelles de Poudlard: Le Guide pas Complet et Pas Fiable du tout de J.K. Rowling (VF)

7 Septembre: 
Les Annales de la Compagnie Noire, Intégrale 4 de Glen Cook (VF/ Poche) Editions J'ai Lu

13 Septembre : 
Les Oubliés, Tome 2: Jour Un de Lena Jomahé (VF) Editions La Plume Blanche

14 Septembre: Mycroft Holmes de Kareem Abdul-Jabbar et Anna Waterhouse (VF) Editions Bragelonne

15 Septembre: The Generations, Tome 2: Alight de Scott Sigler (VF) Editions Lumen

22 Septembre : 
La Sirène de Kiera Cass (VF) Editions Robert Laffont Collection R La 25e Heure, Tome 2: Le chrysanthème Noir de Fledrik Rivat (VF) Editions de l'Homme Sans Nom


ACQUISITIONS:
-Witch Song de Amber Argyle


LECTURES :

Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll
- Alice de l’Autre Côté du Miroir de Lewis Carroll
- Lettre à Ménécée d’Epicure
- Les Fleurs du Mal de Baudelaire
- Harry Potter à l’école des sorciers de J.K. Rowling
- 96 : La Sixième Corde de Benjamin et Caroline Karo
- Richard III de Shakespeare
- Une Étude en rouge de Sir Conan Doyle

Ce qui fait un total de 8 livres  !


CHRONIQUES :

- L’Agonie de la Lumière de G.R.R. Martin
- Le Royaume de Tobin, Intégrale 1 de Lynn Flewelling
- 96 : La Sixième Corde de Benjamin et Caroline Karo
- Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel

Ce qui fait un total de 4 chroniques !