mardi 8 septembre 2015

Invisibilité, Andrea Cremer et David Levithan

« A New York, on vous pardonne de discuter avec le vent, mais on s'inquiète quand on vous voit l'embrasser... »

Couverture de Invisibilité

Résumé : Stephen est invisible depuis toujours.

Une malédiction impossible
Jusqu’au jour où Elisabeth le voit
Elle seule peut briser le sort
Au risque de les séparer à jamais.


Mon avis :

PERSONNAGES :

J’ai beaucoup aimé Stephen. C’est quelqu’un de très renfermé sur lui-même et de triste qui me rappelle un peu Sam des Loups de Mercy Fall. Il est doux et attachant. Il reste cependant souvent un peu trop passif, un peu mou et c’est dommage. Il n’agit pas beaucoup et laisse couler au lieu de passer à l’offensive contrairement à Elizabeth (ou Jo) qui m’a tout de suite fait penser à Norrie dans Under the Dome. Toujours en colère et renfermée également. Elle est agressive avec les gens pour se protéger et ne pas être blessée. C’est un personnage qui a beaucoup souffert à cause des gens qu’elle croyait être proche. Elle me rappelle également un peu Calla et Charlotte, je retrouve la petite touche « Andrea Cremer » avec le côté rebelle du personnage féminin principal et ça fait plaisir. J’aime aussi beaucoup son côté farouche et déterminé voire carrément buté. Son frère Laurie est un personnage secondaire comme je les aime. Il ajoute la touche d’humour que j’aime beaucoup et donne un côté attendrissant à Jo. On voit que c’est un personnage fort qui s’assume malgré tout ce qu’on a pu lui faire subir. Je l’admire pour cela.
J’ai également bien aimé le personnage de Millie. On dirait une grand-mère qui s’occupe de sa petite fille. Elle est attentionnée et enthousiaste à l’idée d’enfin trouvé quelqu’un comme elle, c’est assez drôle et touchant. En revanche, je n’ai pas trop aimé le fait qu’elle cache tant de choses à Elizabeth. Elle ne dit que ce qui l’arrange dans un sens et ce n’est pas super. En revanche cela donne un côté un peu réaliste au personnage, lui donnant un petit côté sombre et égoïste que la peur pousse à cacher des choses et c’est un bon point. Quant à Saul, son garde du corps, c’est un personnage très mystérieux mais j’aime bien tout de même. Il est prêt à tout pour protéger Millie, quitte à se retourner contre tout le monde. Il lui voue une totale fidélité, ce qui est admirable.
J’aime aussi beaucoup le personnage de Maxwell. C’est un méchant sans vraie raison, c’est juste sa nature, il est comme ça et surtout il aime ça. Il n’a aucun remord, aucun sens moral et j’aime bien ce genre de personnage car je trouve que toujours donné une bonne raison à être méchant n’est pas forcément très réaliste.
RELATIONS :

J’aime bien aimé la relation entre Stephen et Elizabeth. Ils sont mignons tous les deux, un vrai couple d’adolescents. Mais je trouve par contre qu’elle n’est pas très approfondie, qu’elle reste tout de même un peu en arrière-plan par rapport à la malédiction.
Le lien entre Laurie et Elizabeth est en revanche plus fort. On sent qu’ils sont tous les deux très proches l’un de l’autre, qu’ils veulent se protéger et être présents quoiqu’il arrive. Ils sont très soudés et j’ai beaucoup aimé cela. Quant à Millie et Saul, ils ont une relation particulière. Ils sont très proches comme s’ils étaient amoureux mais pas vraiment non plus. C’est une relation pleine de tendresse et d’admiration ainsi que de protection.
La relation entre Stephen et son père est beaucoup plus tendue. On sent qu’ils ont du mal à communiquer tous les deux, que Stephen en veut beaucoup à son père. Mais une fois que les non-dits ont éclatés, ils finissent par se rapprocher un peu et j’ai trouvé cela super.
J’ai aussi remarqué que la figure paternelle est très absente ou malfaisante à chaque fois, c’est assez étonnant de le voir autant en un livre. D’abord Maxwell et sa fille, Stephen et son père ainsi qu’Elizabeth et son père.

INTRIGUE ET STYLE :

L’intrigue me rappelle un peu celle de The Mediator de Meg Cabot où une jeune fille tombe amoureuse d’un fantôme qu’elle est la seule à pouvoir voir. Sauf que là il n’est pas un fantôme mais tout simplement invisible et j’aime beaucoup cette idée que je trouve originale. L’univers est bien trouvé, j’aime bien le fait que les auteurs inventent une sorte de nouvelle créature même si c’est plus une malédiction qu’une nouvelle race. Et créer des jeteurs de sorts, des lanceurs de malédictions et des chercheurs de sorts est super. J'aime beaucoup le fait qu'on ai autre chose que de vraies sorciers ou mages.
J’ai déjà lus des livres des deux auteurs (Will et Will, Une Nuit à New-York pour David Levithan et Nightshade, Le Secret de l’Inventeur pour Andrea Cremer) et j’aime toujours autant leur style d’écriture. Je trouve juste qu’Elizabeth est un peu rapide dans la découverte de son don mais sinon ce n’est ni trop lent ni trop rapide pour le reste, ça se lit plutôt bien.


J’ai donc passé un très bon moment à lire ce livre et j’ai hâte de savoir si oui ou non, ils vont réussir à briser la malédiction de Stpehen.

2 commentaires:

  1. Ooohh j'avais vu ce livre à la Librairie et j'ai hésiter a le prendre. Mais vu qu'il t'a bien plu je pense que j'irai le chercher finalement. Faudra juste que j'arrive a finir mes lectures en cours avant x)

    #Karui

    RépondreSupprimer
  2. C'est un bon livre, il devrait te plaire :) tu me diras ce que tu en penses ?

    RépondreSupprimer