"-Tout
sonne mieux en latin. A croire qu'ils ne s'exprimaient qu'avec des
proverbes et des devises, sous Cicéron.
-
Je pense que c'est la toge qui fait ça. Quand on a les mollets à
l'air, on a tout intérêt à donner dans le sentencieux si on veut
être pris au sérieux."
Résumé :
La
porte de la capitale d’OutreMonde, Ambremer, amène bien des
Merveilles au Paris du siècle passé : la tour Eiffel est bâtie
d’un bois blanc qui chante à la Lune, sur les Champs-Elysées, le
feuillage des arbres diffuse à la nuit une douce lumière mordorée,
et les créatures féerique vivent parmi les hommes.
Alors
que tout le monde ne songe qu’aux prochaines élections du
Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné du
meurtre d’un mage du Cercle Incarnat. De son côté, Isabel se
trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l’OutreMonde
et bien décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais
bientôt Griffont et Isabel découvriront que ces deux affaires sont
liées, et lèveront
alors
le voile sur un secret ancien susceptible d’ébranler le trône
d’Ambremer.
Mon
avis : Nous
nous retrouvons donc pour clôturer cette belle aventure que nous
offre Le Paris des Merveilles.
J’ai été un peu triste et heureuse de finir cette série qui a
été un véritable coup de coeur pour moi. L’univers et les
personnages m’ont fait rêver et m’ont beaucoup inspiré. Voici
donc mon avis pour ce dernier tome !
Tout
d’abord, l’univers. Comme toujours, c’est un monde qui m’a
impressionnée, fais rêver. J’ai adoré me balader dans l’ancien
Paris, en apprendre davantage sur Ambremer et l’univers en général.
L’auteur mélange tous les genres : Bit-lit, Fantasy,
Steampunk afin de créer son propre genre, totalement unique. C’est
assez impressionnant et inspirant. Son humour s’ajoute à une très
belle plume qui nous empêche de lâcher le livre.
L’histoire
est captivante, pleine de mystères. L’intrigue est complexe ainsi
que très complète. L’auteur a le sens du détail, chaque chose a
son importance, chaque chose a sa place même si le lecteur ne le
sait pas encore. On n’est ni perdu, ni préparer à ce qui se
passe, tout est dans un très bon équilibre.
J’ai
été très contente de retrouver les personnages, Griffont et Isabel
les premiers. C’est vraiment des personnages très attachants.
Griffont m’a fait rire, il est parfait dans l’imperfection avec
son mauvais caractère, son air borné et grognon, mais aussi son
intelligence et sa perspicacité. Son amour pour Isabel le rend
particulièrement doux et touchant. Quant à Isabel, c’est un
véritable modèle pour moi ! Fidèle à elle-même avec son
tempérament de feu, on espièglerie mais aussi son grand coeur en
or, son intelligence également, sa débrouillardise. C’est une
femme qui ne se laisse pas avoir facilement ni marcher sur les pieds.
Je l’adore !
Le
trio qu’elle forme avec Auguste et Lucien est aussi génial. Ils
ont une relation très forte comme je l’avais fais remarqué déjà
dans les deux autres tomes. Ils sont très attachés les uns aux
autres, c’est un trio fidèle et soudé. Isabel a beau être la
patronne, elle les traite tout de même en égal s’inquiète pour
eux. Et c’est d’ailleurs réciproque. Malgré
les gros airs de dur que se donne Auguste et Lucien, ils sont tout de
même très attachés l’un à l’autre. Cela se confirme quand
Auguste devient mort d’inquiétude quand Lucien se blesse.
J’ai
aussi beaucoup apprécié Etienne ! C’est un personnage tout
simplement parfait. Un parfait majordome qui sait exactement ce dont
on a besoin et quand on en a besoin. Il est discret mais je trouve
qu’il a son importance tout de même. Ca reste un grand soutien
pour Griffont, c’est quelqu’un de fiable et de confiance.
Azincourt aussi a son importance de la même manière je trouve.
Derrière ses airs arrogants et princiers, il est tout de même d’une
grande aide à Griffont. Il l’aide à sa manière et la situation
du mage lui tient tout de même à coeur.
Un
point que j’ai particulièrement apprécié dans ce livre, c’est
le fait que les femmes aussi se battent. Et se battent à l’épée
d’ailleurs. C’est très rare qu’on retrouve un combat d’épée
entre femmes dans ce genre d’époque, c’est la touche de
féminisme qui me fait très plaisir.
J’ai
aussi apprécié toute l’ambiance politique du tome. Le fait qu’au
final, rien n’est ni tout blanc ni tout noir, que les deux camps
ont leurs torts et raisons, reflète plutôt bien la réalité je
trouve. La politique est toujours nuancée. Personne n’a tout juste
ou a complètement tort sur tout, chacun a ses avantages et ses
inconvénients et j’ai bien aimé le retrouvé ici.
Je
n’ai donc aucun point négatif quant à ce tome, hormis le fait
qu’il finisse bien trop vite, bien trop tôt ! Je garde espoir
en me disant que l’envie prendra peut être à l’auteur de
continuer les aventures féeriques de Griffont et Isabel, et dans ce
cas, comptez sur moi pour être la première à sauter dessus !
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